COIN DU CINÉPHILE

COIN DU CINÉPHILE

Michelangelo Antonioni

Michelangelo Antonioni

A l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.

Michelangelo Antonioni

A l’aune de la récente rétrospective Michelangelo Antonioni à la cinémathèque française, il nous a été permis de revoir la quasi intégralité de l’œuvre filmique du cinéaste de l’aliénation et de la névrose qui s’affranchit du néo-réalisme avant ses oeuvres de la maturité. Panorama et recension critique d’Alain-Michel Jourdat.

CHRONIQUES

CHRONIQUES

Exotisme colonial et dépaysement en 5 films signés Julien Duvivier

Exotisme colonial et dépaysement en 5 films signés Julien Duvivier

Julien Duvivier est un cinéaste majeur qui mérite amplement d’être réhabilité. Féru du théâtre de ses débuts, l’homme se révèle un technicien hors pair au fil des années en 67 films. Son pessimisme foncier le porte à sonder la face sombre de l’âme humaine. Il sut opérer sans hiatus la transition de l’esthétique du muet au parlant. Pour preuve, ce florilège de 5 de ses films des années trente restaurés 4K que le distributeur Les Acacias ressort en salles. Réévaluation…

La maison et le monde

La maison et le monde

Toute la filmographie de Satyajit Ray est innervée par cette constante dualité entre l’intériorité du microcosme domestique et l’expansion stérilisante du monde environnant. La maison et le monde ne fait pas exception qui dépeint une société indienne tiraillée entre l’héritage colonial d’une tutelle britannique et son légitime accès à l’indépendance sur fond de clashs religieux entre Hindous et Musulmans. La sphère conjugale voisine ainsi avec la sphère politique. De même, cette coexistence omniprésente de la féminité et de la mère patrie déifiée à travers elle. Retour sur ce film fondateur à réhabiliter.

Le pavillon d’or

Le pavillon d’or

En incendiant la pagode dorée de Kyoto, relique architecturale, un jeune bonze expérimente une catharsis intérieure et la purgation des traumatismes qu’il a vécus jusqu’alors. Adaptant librement le roman de Yukio Mishima dans un scope noir et blanc éclairant le côté sombre du personnage, Kon Ichikawa suit l’itinéraire d’apprentissage torturant qui a conduit son antihéros à commettre l’irréparable.

La classe ouvrière va au paradis

La classe ouvrière va au paradis

Avec « La classe ouvrière va au paradis », Elio Petri livre un pamphlet kafkaïen sur l’effondrement des utopies du changement au sein de la mouvance ouvrière. Le panorama est sombre à une époque où l’on pouvait encore croire dans la possibilité d’un compromis politique et idéologique entre le prolétariat et les étudiants extrémistes militants en tant que ferment révolutionnaire. A l’aube des années 70, le cinéaste force à dessein le trait d’une aliénation au travail confrontée aux normes de productivité. Analyse…

Bird

Bird

Il y a 25 ans, nous avions Blair et la Cool Britannia. « Bird » nous prouve-t-il que, maintenant, nous aurons Starmer et la Sweet Britannia ?

Oh Boy

Oh Boy

Premier film et seule réalisation marquante de Jan-Ole GersterUn film dépourvu de prétention, mais plein de charme.

Exotisme colonial et dépaysement en 5 films signés Julien Duvivier

Julien Duvivier est un cinéaste majeur qui mérite amplement d’être réhabilité. Féru du théâtre de ses débuts, l’homme se révèle un technicien hors pair au fil des années en 67 films. Son pessimisme foncier le porte à sonder la face sombre de l’âme humaine. Il sut opérer sans hiatus la transition de l’esthétique du muet au parlant. Pour preuve, ce florilège de 5 de ses films des années trente restaurés 4K que le distributeur Les Acacias ressort en salles. Réévaluation…

La maison et le monde

Toute la filmographie de Satyajit Ray est innervée par cette constante dualité entre l’intériorité du microcosme domestique et l’expansion stérilisante du monde environnant. La maison et le monde ne fait pas exception qui dépeint une société indienne tiraillée entre l’héritage colonial d’une tutelle britannique et son légitime accès à l’indépendance sur fond de clashs religieux entre Hindous et Musulmans. La sphère conjugale voisine ainsi avec la sphère politique. De même, cette coexistence omniprésente de la féminité et de la mère patrie déifiée à travers elle. Retour sur ce film fondateur à réhabiliter.

Le pavillon d’or

En incendiant la pagode dorée de Kyoto, relique architecturale, un jeune bonze expérimente une catharsis intérieure et la purgation des traumatismes qu’il a vécus jusqu’alors. Adaptant librement le roman de Yukio Mishima dans un scope noir et blanc éclairant le côté sombre du personnage, Kon Ichikawa suit l’itinéraire d’apprentissage torturant qui a conduit son antihéros à commettre l’irréparable.

La classe ouvrière va au paradis

Avec « La classe ouvrière va au paradis », Elio Petri livre un pamphlet kafkaïen sur l’effondrement des utopies du changement au sein de la mouvance ouvrière. Le panorama est sombre à une époque où l’on pouvait encore croire dans la possibilité d’un compromis politique et idéologique entre le prolétariat et les étudiants extrémistes militants en tant que ferment révolutionnaire. A l’aube des années 70, le cinéaste force à dessein le trait d’une aliénation au travail confrontée aux normes de productivité. Analyse…

Bird

Il y a 25 ans, nous avions Blair et la Cool Britannia. « Bird » nous prouve-t-il que, maintenant, nous aurons Starmer et la Sweet Britannia ?

Oh Boy

Premier film et seule réalisation marquante de Jan-Ole GersterUn film dépourvu de prétention, mais plein de charme.