Drame Archives - Page 39 sur 40 - Il était une fois le cinéma

Une brève journée de travail (Krotki Dzien Pracy, 1981)

Subversive et subtile incursion dans la tête d’un Secrétaire du Parti.

D’amour et de sang

Derrière l’histoire d’un triangle amoureux mémorable, Lina Wertmüller proclame un féminisme flamboyant et ses convictions libertaires.

Le Combat dans l’île (Alain Cavalier, 1962)

Subtil traitement << en temps réel >> du conflit algérien, ce film annonce déjà l’oeuvre future d’Alain Cavalier, sobre et contemplative.

Les Soeurs Quispe

Avec ce sujet énigmatique, Sebastian Sepulveda aurait pu réaliser un bon film. Hélas, l´ennui prédomine.

Aux mains des hommes

Avec « Aux mains des hommes », la jeune réalisatrice Katrin Gebbe signe un premier long métrage percutant et sans concession sur le Mal, avec une puissance devenue rare de nos jours.

Kaddish pour un ami

Beau manifeste idéaliste mais qui souffre un peu de son manque d´intensité dramatique.

L’Homme des foules

Le vide d’une vie. Très ennuyeux et inquiétant à la fois.

L’Ombre des femmes

Sorte de vaudeville compassé et apathique.

Ordinary People

En 1980, avec son premier long métrage, Redford signe un mélodrame magnifique, étalon du genre, d’une justesse parfaite. A voir ou à revoir absolument.

Fruitvale Station

Avec ce premier film basé sur un fait divers qui a défrayé la chronique, le jeune réalisateur Ryan Coogler impressionne et nous laisse entrevoir de belles réalisations à venir.

12 Years A Slave

Adaptation virtuose de l’histoire vraie de Solomon Northup, kidnappé puis revendu comme esclave, 12 Years a Slave est par moments marqué par une violence inutile.

Deux jours, une nuit

Une troisième Palme d’or en vue pour les Dardenne ?

Biutiful

La quatrième réalisation du déjà grand Alejandro Gonzalez Inarritu est un film superbe, sombre et lumineux à la fois, porté par l’immense Xavier Bardem, auteur d’une interprétation époustouflante.

Un balcon sur la mer

Une fois encore, Nicole Garcia nous offre un très beau film, sorte de thriller sentimental sur le thème du double, à la fois élégant et palpitant. A ne pas manquer.

Les films britanniques sur la guerre d´Irak ne sont pas si nombreux. Avec « Route Irish », Ken Loach, dont la faconde est intacte, s´attaque au scandale de la privatisation des armées. L´occasion de revenir sur l´oeuvre puissante et cohérente du réalisateur.

Le territoire des Loups

A la croisée du thriller et du film de survie, « Le Territoire des loups », non denué de qualités, pêche par une certaine platitude.

Sur la route

En adaptant le chef-d’oeuvre de Jack Kerouac, « Sur la route », Walter Salles prenait un gros risque. Pari réussi.

Chasing Mavericks

Biopic en demi-teinte de la légende du surf Jay Moriarity.

L’Attentat

Adaptation fidèle du roman de Yasmina Khadra, ce film de Ziad Doueiri nous dévoile le conflit israélo-palestinien sous un angle à la fois nuancé et bouleversant.

La Communauté du feu rouge

Premier film raté sur les marginaux de Bogota

Lettre à la prison

Tourné en 1969 puis abandonné par son auteur faute de distributeur, Lettre à la prison, près de quarante ans plus tard, sort enfin en salles. Dans son jus. Morceau de bravoure.

Honey Moons

C’est un voyage de deux jeunes couples vers l’Eldorado. L’un est serbe, l’autre albanais. Goran Paskaljevic filme l’espoir, la cruauté des hommes. A voir.

Les Mains libres

Brigitte Sy raconte ici sa propre histoire, celle d’une rencontre amoureuse en prison. Une réalisation un peu poussive et le manque de rythme sont compensés par la performance superbe de Ronit Elkabetz.

Une chinoise

Nous racontant l’errance d’une jeune fille de Chongqing à Londres, c’est le portrait de toute une génération qu' »Une Chinoise » dresse au final.

Making of

Avec ce huitième long-métrage, Nouri Bouzid raconte la tragédie de l’enrôlement d’un jeune tunisien par des islamistes. Quelques longueurs ne gâchent pas une démonstration forte.

Adama, mon kibboutz

Dror Shawl signe avec Adama, mon kibboutz un très beau film, primé au festival de Sundance. A la fois émouvant, touchant, drôle, tragique et finalement optimiste. A voir absolument.

Une vie toute neuve

Intimiste, émouvant, parfois drôle, touchant et d’une grande finesse, ce film raconte le drame d’une petite fille abandonnée par son père. A voir absolument.

La Rumeur

La Rumeur est un film très bien réalisé, mené par la main experte de William Wyler qui met en scène une magnifique descente sociale, psychologique et physique. C’est aussi un véritable bonheur que de retrouver Audrey Hepburn à l’écran dans un rôle qu’elle incarne parfaitement.

L’Ombre de Bogota (La sombra del caminante)

Quand la poésie se mêle aux meurtrissures indélébiles de l’Histoire de la Colombie, elle donne lieu à un film admirable, pris comme autant de pulsions de vie.

Chapitre 27 (Chapter 27)

100 minutes d’ennui pour voir une performance pondérale en demi-teinte dans un film rasoir. C’est cher payé…

Deux jours à tuer

On attendait Jean Becker au tournant, parce que Dupontel. Et inversement. Mais ce nouvel opus adapté du roman éponyme de François d´Epenoux s´avère assez décevant, plutôt fade, et ce malgré la présence d´acteurs talentueux.

The Future

Un chat et une lune qui parlent, un t-shirt qui rampe, un temps qui cale comme une voiture et qu´on ne parvient plus à redémarrer… Et oui ! Miranda July est de retour !

Poulet aux prunes

Avec cette deuxième adaptation d´une de ses bandes dessinées, Marjane Satrapi, toujours accompagnée de Vincent Paronnaud, offre un film imaginatif et drôle quand elle ne cède pas à la tentation du mélo kitsch.

High-Rise

Ben Wheatley voit à juste titre en « I.G.H. » une histoire de notre temps, mais peine à en saisir toute l´ambivalence. La dystopie ballardienne en ressort comme vidée de son essence.

Moi, Olga

Toute l´horreur de l´indifférence entre deux battements de cils.

Brooklyn Village

« Brooklyn Village » réintroduit toutes les obsessions d´Ira Sachs en agissant par la même occasion comme l´envers du délicat « Love Is Strange ». Un Grand Prix du jury à Deauville 2016 mérité.

De sas en sas

Sous couvert d´une radioscopie des visites familiales au parloir de Fleury-Mérogis, Rachida Brakni articule une silhouette : celle de notre société.

Friday Night Lights

Sous ses faux airs de banal film de sport US, « Friday Night Lights » distille avec finesse le parfum doux amer du mirage de l´adolescence et la brutalité du passage à l´âge adulte.

XXY

Un film franc, qui ne cherche pas à se jouer de son spectateur ou à lui cacher quoi que ce soit, parfois au risque d´interpeller, voire de choquer.

Survivre avec les loups

Un concept un peu déjà-vu pour un film décevant.

L’Artiste et son modèle

Trueba filme la couleur des sentiments dans un noir et blanc. Un déluge de sentimentalisme stérile.

Djeca, Enfants de Sarajevo

Avec « Djeca », Aida Begic se fait le chantre d’un cinéma social bosniaque très Frères Dardenne. Une analogie estimable dont il lui faudra cependant s’affranchir.

Le Géant égoïste

Tableau sensible mais harassant de l’Angleterre en crise, qui n’échappe pas à la standardisation.

Philomena

En renouant avec la veine des films oscarisables (et oscarisés) des années 90, Stephen Frears signe une oeuvre, certes classique, mais dotée d’un savoir faire rare.

Le Grand Cahier

Avec sa mise en scène balourde et ses personnages grotesques, « Le Grand Cahier » rate son ambition et frôle même sans le savoir le vaudeville.

Love is Strange

Ira Sachs emprunte à McCarey pour filmer les derniers moments de vie commune de deux hommes d´âge mûr. Maîtrisé et désenchanté.

Le dernier coup de marteau

Trop occupée à jouer la carte de la retenue et du pseudo-réalisme, Alix Delaporte en oublie l´audace et signe une chronique sociale poussiéreuse piégée par ses propres effets.

Difret

Pour son premier long, Zeresenay Mehari pointe l’arbitraire patriarcal de son pays, l’Éthiopie. Sujet poignant mais qui échappe malheureusement ici à toute complexité.

Much Loved

Sans concession mais avec une vraie délicatesse, Nabil Ayouch esquisse le portrait d´une société marocaine malade. Ode aux libertés mordante et admirablement interprétée.

L’Attente

Malgré sa maîtrise formelle et son ambition dévorante, le premier film de Piero Messina brille surtout par ses carences et artifices.

Genre : Drame